Stéphanie
Colin

Aussi, après avoir recruté, formé, accompagné en conseils des managers de proximité, mes clients m’ont dit « ce serait bien du coaching ensemble ». Alors je m’y intéresse et … ça change ma vie !

Comment je suis devenue coach ?

J’ai commencé ma formation en novembre 2016, je me sentais déterminée. A quoi ? Cela restait à définir, mais ma détermination était une certitude. J’ai vite désenchanté ! Le programme de formation des fondamentaux a été le terrain de jeux de mon homéostasie (voir article changement de type 1) dans sa plus belle expression : refus de participer, refus de coopérer, positionnement en victime, rejet des autres, mise en rejet de ma personne, création de scénario alimentant mes propres besoins : plus la formation me bousculait, semait le désordre et les perturbations propre au coaching, plus je m’accrochais, souffrais, refusais.

Dès que je rentrais chez moi, j’avais à cœur de remettre de l’équilibre dans mes repères, je reprenais le contrôle de ma vie. A chaque module, le processus se répétait, mais mon corps, lui, n’était pas dupe que le changement voulait se faire une place dans tout ce contrôle chaotique : à chaque module des fondamentaux, je développais une nouvelle pathologie.

Je n’étais jamais malade le jour d’avant et les symptômes disparaissaient à mon retour à la maison.

J’ai alors commencé à percevoir que quelque chose se passait en moi. J’ai mis en parallèle avec la crise au sein de mon groupe de pairs (je m’en étais exclue au bout de 2 séances de travail à distance, ne supportant pas l’impression de ne pas avoir de place ni de crédit). Malgré tout, j’avançais, je changeais, je progressais, presque malgré moi.

« Il n’y a pas de coach qui peut montrer le chemin s’il ne l’a pas emprunté lui-même.»

Le changement toque à la porte et souhaite entrer dans ma vie, mais j’ai encore trop peur de lui ouvrir, je ne sais pas quoi faire de lui une fois à l’intérieur ! J’intègre un groupe de pairs de coach et la transformation s’opère tranquillement. Je comprends mes pièges, mes sabotages et grâce aux connaissances acquises, je choisi de les éviter, faire autrement.

Au fur et à mesure de l’apprentissage, j’ai accepté d’explorer de nouvelles pratiques, de prendre ce qui pouvait me sembler une prise de risque pour obtenir de nouveaux résultats dans ma relation avec les autres. C’est l’ensemble de mon système relationnel qui s’est modifié : relation à moi, aux autres, à ma famille, à mes clients, à ma hiérarchie, mes collègues, mais aussi, mes réussites et mes échecs. Et je crée Dimension.

Pourquoi Dimension ? Pourquoi un phœnix comme logo ?

Les réponses se trouvent du côté de mes enfants. Mon fils m’a soufflé le nom indiquant qu’il avait le sentiment que j’invitais mes clients à changer de dimension par le coaching (pas mieux). Quant au logo, ma fille m’a dit que c’était incontournable car j’avais la capacité à renaître de mes cendres quoiqu’il arrive (toujours pas mieux). Un jour, Gilles Pellerin* m’a dit en supervision « Qu’il n’y a pas d’identité d’entreprise percutante sans histoire ».